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En route vers la 9e année du projet à Madagascar

02 Déc

En route vers la 9e année du projet à Madagascar

Des résultats concluants, des projets d’extension en 2025 et une mission réussie en octobre 2024.

Comme chaque année, la cheffe de projet ASF-CH, Ruth Rossier, et deux agronomes membres de l’association, Christian Lutz et Karl Kupper, ont parcouru la Haute Matsiatra pour faire le point sur le développement du projet et les résultats obtenus.
Leur bilan témoigne des avancées significatives réalisées dans le cadre du projet de culture de pommes de terre à Madagascar, en soulignant l’engagement des équipes locales et des partenaires ainsi que l’importance des contributions financières et matérielles des donateurs.

Progrès réalisés
– Production : en 2024, 30 tonnes de pommes de terre ont été récoltées, dont 14 tonnes vendues, 6 tonnes consommées et 10 tonnes utilisées comme semences pour les plantations futures. Huit cents femmes cultivent ce tubercule sur environ 8,4 hectares.
– Formation et bonnes pratiques : la formation en agroécologie au Ceffel a permis aux agricultrices d’adopter de nouvelles méthodes de culture, soutenues par des outils et l’accompagnement des trois conseillers locaux. A ce jour, la maîtrise des bonnes pratiques est la raison du succès de la production.

Soutien substantiel du projet
Grâce à l’engagement de Ruth Rossier, le projet bénéficie d’un soutien financier et matériel significatif depuis 2016 aux effets positifs. A titre d’exemple :
– 231 producteurs·rices de pommes de terre formé·es au Ceffel
– formation d’une vingtaine de jeunes-filles, cours de cuisine, investissements en matériel (foyers économes en énergie ADES, arrosoirs, etc.)
– 37 bacs de compost liquide
– envoi de dons matériels, tels que des ordinateurs et des articles de bureau
– développement d’initiatives agroforestières avec la plantation de 660 petits arbres fruitiers.

Perspectives pour 2025
Le projet prévoit d’améliorer le stockage et la commercialisation des récoltes de pommes de terre. Un magasin central de stockage sera financé à Fianarantsoa, avec des travaux de réhabilitation nécessaires. Les magasins de stockage existants doivent également être améliorés pour garantir une conservation optimale des récoltes.
Les efforts collectifs ont permis d’améliorer les conditions de vie des agricultrices et de renforcer la chaîne de valeur des pommes de terre dans la région. Ce projet, grâce à l’engagement de tous, contribue non seulement à la sécurité alimentaire mais aussi à l’émancipation des femmes rurales à Madagascar.